J’ai recommandé la lecture de « Glacé » à Carmen, mon épouse. Elle vient de le lâcher, après une vingtaine de pages, en disant : « J’arrête de le lire. Cette fille qui arrive dans un hôpital psychiatrique pénitentiaire me fait peur. Je ne pourrai pas le lire la nuit, je serais sûre de ne pas me rendormir ».
Je l’ai bouquiné avidement. Parfois la nuit aussi. Ce qui, c’est vrai a raccourci mon sommeil, tant j’avais hâte de connaître la suite inquiétante des rebondissements improbables de l’intrigue.
Glacé met en scène le commandant Servaz, un policier de Toulouse profondément humain et lettré, confronté à une série de crimes autant épouvantables qu’incompréhensibles dans les Pyrénées au cœur de l’hiver.
Lucien Favre, l’entraîneur de du Borussia de Mönchengladbach, m’avait recommandé de parcourir les œuvres de Bernard Minier, qu’il lit les jours de matchs, pour s’échapper de la pression de l’enjeu, pour accélérer le temps prendre son mal en patience sans trop y penser. Il m’avait parlé des enquêtes dans ma région adoptive, qu’il a également fréquentée lors de son passage au TFC.
Je suis prêt à entamer « Le cercle », le deuxième ouvrage de Minier. J’attends le moment opportun. Car dès que je l’aurai attaqué, je n’aurai plus une minute disponible pour personne. Et je ne me crois pas capable d’énoncer plus beau compliment.